Un petit croissant comme ça en passant. Surtout pour assurer une prise de ce mois lunaire qui se termine après-demain et qui promet un croissant d'une quarantaine d'heures demain. Mais comme on est sûr de rien avec la météo...

EOS 1000D - Tamron 18/200 à 200 mm - 1/100 s - f/6,4 - 800 ISO

Voilà quelques temps que je ne me suis pas intéressé aux satellites de télécommunication Iridium. Ces satellites évoluant à orbite basses et recouvert d'un matériau très réfléchissant, peuvent, s'ils sont idoinement alignés avec le soleil et un observateur terrestre, provoquer un flash très puissant, plus puissant, en apparence, que la lumière de Vénus. Ils sont en tout au nombre de 66 et celui de ce soir, qui s'approche du chasseur Orion, c'est le 47, qui survole donc... le 47 !

À noter (pour les Girondins, mais pas seulement) que l'Iridium 33 n'est plus, détruit il y a cinq ans presque jour pour jour, par la collision avec un satellite russe, provoquant la formation de nombreux débris qui orbitent encore autour de la Terre et qui restent très dangereux pour ceux qui les croisent...

EOS 1000D - Tokina 11/16 à 16 mm - 20 s - f/2.8 - 800 ISO

La comète Lovejoy C/2014 Q2 poursuit son déplacement dans le ciel. À la faveur d'une éclaircie avant-hier et une cette nuit, j'ai peu la prendre à deux reprises puis pointer sa position afin d’apprécier son déplacement... Remarquable !

EOS 1000D - Canon 40 mm STM - 15s - f/2.8 - 1600 ISO

Souvenez-vous en mars 2013, nous apercevions au dessus de l'horizon ouest la comète C2011/L4 Panstarrs puis vers la fin de la même année, nous guettions l'arrivée de ISON qui, hélas, s'est désagrégée en voulant contourner le soleil. Celle qui nous intéresse actuellement transite dans le ciel d'hiver, entre le Taureau et le Bélier, non loin des Pléiades. Ce c'est pas la comète de la décennie, comme Hale-Bopp qui est passée au dessus de nos têtes fin de l'hiver 1997 et qui reste mon souvenir le plus marquant, mais cela fait toujours plaisir de voir passer ces voyageurs de l'espace.

Elle s'appelle C/2014 Q2 Lovejoy et pour deviner sa queue, on a besoin d'un appareil photo, d'une pose longue... et de bons yeux.
EOS 1000D - Canon 40 mm STM - 15s - f/2.8 - 1600 ISO

Les Pyrénées que l'on voyait bien ce matin, sont encore visibles ce soir, et avec mon objectif de 40 mm, un montage panoramique et le site qui permet de retrouver le nom des sommets, je peux présenter une version plus ambitieuse encore que celle du 31 janvier 2013. Cette fois-ci le panorama embrasse le massif depuis le Mont Valier en Couserans (Ariège) jusqu'en vallée d'Ossau (Béarn). Le château d'eau de St-Mézard que l'on voit à tout à droite donne approximativement la direction du Pic d'Anie, sommet qui couronne la vallée d'Aspe.

Composition de 3 images au Canon EOS 1000D - Canon 40 mm STM - poses variables - f/2.8 - 100 ISO

Depuis le mois d'août dernier Vénus a disparu des écrans radar... Elle s'est rapprochée de plus en plus du soleil, jusqu'à sa conjonction, le 25 octobre dernier. Depuis elle s'en éloigne peu à peu pour réapparaitre dans le ciel du soir, cette fois-ci. Et aujourd'hui, elle se montre près de Mercure qui arrive si rarement à s'extraire des lueurs des crépuscules.

Composition de 3 images au Canon EOS 1000D - Canon 40 mm STM - 3s - f/3.5 - 100 ISO

Meilleurs vœux, tout d'abord, avec l'espoir que cette année 2015 se déroule mieux qu'elle n'a commencée.

Le ciel n'était pas très clément depuis plus d'un mois, les situations anticycloniques plaquant l'humidité de la Garonne au sol et créant ainsi des brouillards indissipables... Heureusement pour ce premier dernier quartier de Lune de l'année, l'atmosphère était beaucoup moins chargée, et même suffisamment pure pour apercevoir les Pyrénées situées à plus de 130 km de l'appareil photo (le Pic du midi de Bigorre est à 137,5 km à vol d’oiseau). Le cliché réunit les deux protagonistes, la Lune et la chaine de montagne, mais au 16 mm tout à l'air petit... Pour une photo plus détaillée avec le nom des sommets, je vous invite à aller voir mon billet de la fin d'année 2013.

EOS 1000D - Tokina 11/16 à 16 mm - 1/13 s - f/5.6 - 100 ISO

Peu de temps après le soleil se lève et éclaire l'oeil de bœuf de l'école de Layrac, sur laquelle semble se poser la Lune avant de reprendre sa course vers le couchant.

EOS 1000D - Tamron 18/200 à 100 mm - 1/50 s - f/9 - 100 ISO

Depuis cette nouvelle lunaison, notre satelitte s'est peu montré, au mieux furtivement entre deux passages nuageux aux alentours de la pleine Lune... C'est donc avec un plasir certain que je la retrouve au dessus du clocher de la basilique de Layrac, quelques minutes avant le lever du soleil, qui attend huit heures passés pour daigner se montrer. C'est bientôt le solstice d'hiver...

EOS 1000D - Tamron 18/200 à 200 mm - 1/160 s - f/6.3 - 100 ISO

Prendre une photo comme ce lever de croissant exige de reconnaître le terrain un peu avant, afin de trouver l'angle qui convient. Et parfois le repérage s'avère aussi intéressant que la prise du cliché en lui même. J'en veux pour preuve ce montage de deux photos de la cathédrale St-Front de Périgueux, prise de nuit avant le lever de Lune, puis de jour avant le lever du soleil, depuis les quais de l'Isle qui permettent d’apprécier tout l'édifice se déployant dans les cieux et dans l'eau. À noter que l'architecte de sa reconstruction, Paul Abadie, fut aussi celui du Sacré Coeur de Montmartre, vous reconnaîtrez probablement une parenté entre les deux églises.

EOS 1000D - Tamron 18/200 à 18 mm - 5 s - f/3.5 - 200 ISO puis idem sauf temps de pose de 1/40 s.

Une fois n'est pas coutume, je passe la Garonne, et même la Dordogne, voir si le croissant fin de cette fin d'automne est fin joli ! Et tout comme celui en fin d'année dernière, c'est un vieux croissant dont il ne reste que trente heures à vivre et qui s'élève au dessus de l'esplanade adjacente à la cathédrale St-Front de Périgueux.

EOS 1000D - Tamron 18/200 à 150 mm - 1 s - f/6.3 - 800 ISO