Après Jupiter, c'est au tour de Saturne d'avoir le droit au traitement "Registax". Le principe, c'est de filmer la planète derrière le télescope, puis d'utiliser le programme Registax pour en additionner les meilleures séquences, permettant ainsi de gommer les effets de la turbulence atmosphérique. Le résultat n'est pas très probant, mais émouvant quand même, car on reconnaît bien ses anneaux. Il faut dire que la planète était basse sur l'horizon au moment d'imager. D'autres essais à suivre...

Irridium est le nom d'un système spatial consitué de 66 satellites artificiels qui tournent en orbite basse (autour de 800 km ce qui est quand même deux fois plus haut que l'ISS) et qui permettent d'assurer en tous points de la Terre une communication téléphonique. C'est donc un système plus "couvrant" que le système GSM de nos téléphones portables classiques. Chacun de ces satellites possède trois antennes d'émission d'un peu moins de 2m² mais recouvertes d'un matériau très réfléchissant. Quand le satellite est bien orienté entre la le Soleil et la Terre, la lumière du Soleil (pas encore levé pour un observateur terrestre) se réfélchit dans les panneaux et est dirigé vers l'observateur. Il se produit un flash qui peut être jusqu'à 30 fois plus luminueux que Vénus. C'est le flash d'Irridium 8 que j'ai tenté de capter ce matin à l'horizon ouest, entre Arcturus et Mars qui ne va pas tarder à se coucher. Les lumières diffuses à l'horizon sont consécutifs à la pollution lumineuse d'Agen (à droite), de Moirax (au centre) et de Laplume (à gauche).

EOS 1000D - Tokina 11/16 à 11 mm - 30 s - f/5.6 - 800 ISO

Un nouveau mois lunaire qui va s'étaler sur une grande partie du mois de mai, commence. Coincé entre deux perturbations peu actives mais chargées, le croissant lunaire (âgé de 37h) va vite se faire absorber par les nuages, avant même de basculer derrière l'horizon comme le soleil peu de temps auparavant. Ce dernier laisse pourtant échapper quelques bouffées de lumière dorée avant que la nuit ne tombe complétement.

EOS 1000D - Tamron 18/200 à 84 mm - 1/15 s - f/5.6 - 800 ISO

Des averses de passage dans la plaine beauceronne couverte de colza en fleur et d'éoliennes, lachent des gouttes par millions, soit autant de prismes aux rayons du soleil qui vient à peine de se lever. Cela décompose sa lumière blanche en une multitude de couleurs allant du rouge au violet pour l'arc visible sur cette photo. Merci à mon épouse d'avoir saisi l'apareil pour immortaliser cet événement sur l'autoroute A20...

A2500 à 25 mm (équivalent à 85 mm sur le 1000D) - 1/400 s - f/6,9 - 320 ISO

La dernière éclipse partielle de Lune  visible en France date du 10 décembre 2011. Celle qui nous intéresse aujourd'hui n'est hélas en rien en rien spectaculaire, car la Lune ne fait que rentrer dans le cône de pénombre de la Terre. Au plus peut-on déceler une baisse d'intensité lumineuse sur un coin de la Lune. Et comme celle-ci ne tarde pas à se coucher (20 mintues après l'entrée dans le cône de pénombre), on est gêné par l'état de l'atmosphère au pied de l'horizon.

Mais finalement, cela m'a permis de prendre une éclipse... par les nuages, juste au dessus du village de Laplume (47) !

EOS 1000D - Tamron 18/200 à 200.0 mm - 1/3 s - f/13 - 100 ISO

En écho à l'article écrit lors de la précédente pleine Lune, voici la suivante, la première du printemps, qui sert donc à la détermination de la date de Pâques, qui aura lieu dimanche. Le temps qu'elle s'extraie de la pollution atmosphérique, elle semble comme une pâle bulle de savon lâché par les tours aéroréfrigérantes de la centrale atomique. Et dire que dans quelques minutes, après le coucher du soleil, elle sera comme un phare dans la nuit !

EOS 1000D - Tamron 18/200 à 200 mm - 1/80 s - f/9 - 100 ISO

Ce jour, Mars la Rouge est à l'opposition, c'est à dire qu'elle se lève quand le Soleil se couche. C'est à dire aussi qu'elle est à son point le plus proche de la Terre. Mais commes les deux planètes tournent sur des orbites éliptiques et non ciruclaires, ces "oppositions" sont plus ou moins spectaculaire selon la distance respective des deux planètes. Celle d'août 2003 reste la référence avec une distance de 56 millions de kilomètres et donc une taille apparente depuis la terre de 25" d'arc. Celle de cette année l'est beaucoup moins, avec une distance de 93 millions de kilomètres et donc une taille apparente de 15" d'arc... Il faudra rapidement profiter de ces conditions pour imager la quatrième planète du système solaire, mais en attendant, pour célébrer ce moment qui ne se reproduira qu'en mai 2016, une petite photo de la planète juste au dessus de la cheminée, et de l'ISS en transit. Le temps de pose volontairement long fait d'ailleurs filer aussi bien la station spatiale que Mars.

EOS 1000D - Tamron 18/200 à 28.0 mm - 30 s - f/4 - 100 ISO

La Lune et la plus grosse planète du système solaire ont rendez-vous rès d'un cerisier...Qu'ont-ils bien à se dire ? Il faut dire que cela près d'un mois que ces deux-là ne s'étaient pas vus...

EOS 1000D - Tamron 18/200 à 38 mm - 20 s - f/9 (pour avoir une grande profondeur de champ...) - 100 ISO

Depuis que je suis arrivé à prendre une Lune de 30h en décembre dernier, je n'ai qu'une envie, améliorer mon score... Pour cela, l'excellent site des croissants les plus fins observables me laissait espérer un croissant de 24h hier, mais le voile de Cirrus en a décidé autrement... Et ce sont ces mêmes Cirrus, doublés d'altocumulus lenticulaires qui circulent 24h après, lors de la prise de cette Lune (de 48h, donc), et qui ne m'ont laissé que peu de temps pour peaufiner mes réglages...

Après janvier, février, voilà que les deux objets les plus brillants du ciel (après le soleil) se rapprochent à nouveau. Ce ne sera pas la dernière fois cette année, car Vénus va rester jusqu'à l'été dans le ciel du matin. À noter que le 22 mars, il y a cinq jours, elle était à son élongation maximale, c'est à dire, qu'elle était à sa position la plus éloignée du soleil, elle va donc lentement s'en rapprocher jusqu'au 25 octobre prochain... D'ici là, la reprise de la végétation que l'on deviner sur ce bouleau va se poursuivre...

EOS 1000D - Tamron 18/200 à 100 mm - 1/3 s - f/10 - 100 ISO