• Vénus dans les PléiadesLes Pléiades sont un amas d'étoiles jeunes que l'on repère facilement dans le ciel d'hiver (comme par exemple ici, il y a quelques jours) non loin d'Orion. Elles sont situées dans la constellation voisine du Taureau. Et hasard des positions relatives, Vénus traverse cet amas ce soir. On la devine très brillante au milieu des 9 étoiles principales de cet amas (on en compte plus de 3000 en tout).

    EOS 1000D - Newton N150/750 mm - 2 s - f/5 - 200 ISO


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  • La constellation de satelitte StarLinkStarLink  est un projet d'internet par satellite en orbite basse (entre 300 et 1200 km d'altitude à comparer aux 408 km de l'ISS) qui devrait fournir l'internet à haut débit sur tous les points du globe, à terme, avec débit plus élevé et un temps de latence (ping) plus court qu'avec un satellite géostationnaire. Pour fonctionner ce projet a besoin d'une constellation de 12000 satellites qui sont un fléau pour l'observation astronomique. En effet, après le coucher du soleil ces satellites, encore éclairés par le soleil, produisent un éclat lumineux visibles depuis la Terre et qui sur une pose photographique de 30 secondes se transforment en une rayure. Comme ces satellites sont peu espacés les uns les autres, ces « rayures » se succèdent sur le cliché à un rythme bien plus élevé qu'un flash irridium. Après la pollution lumineuse dus aux éclairages terrestres, voici la pollution lumineuse venue du ciel…

    D'autres projets de ce type sont en cours d'élaboration, mais on a appris que l'un d'entre eux s'était mis en faillite hier des suites du coronavirus.

    Pour en savoir plus, vous pouvez regarder cet article de Guillaume Cannat.

    EOS 1000D - Canon 24 mm STM - 30 s - f/2.8 - 800 ISO


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  • Elongation maximale de VénusVénus atteint ce soir son élongation maximale, c'est à dire qu'elle est à un point tel que l'angle entre le Soleil et sa deuxième planète est maximal vu depuis la Terre. Cela la rend particulièrement brillante. Un peu au-dessus on devine les Pléiades, rassemblement d'étoiles jeunes. Orion est plus à gauche.

    À partir de demain, Vénus va à nouveau, lentement, se rapprocher du Soleil. 

    EOS 1000D - Tokina 11/16 mm à 16 mm - 25 s - f/3.5 - 800 ISO


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  • Confinement de planètesAlors que la France est confinée depuis mardi 17 mars (d'où la photo prise depuis mon jardin...), les planètes se confinent aussi dans un coin du ciel. On retrouve ce matin Mercure (un peu basse il est vrai), la Lune, en forme de croissant, Saturne, Mars et Jupiter, très proche l'une de l'autre. Ne manque à l'appel que Vénus qui est visible le soir.

    EOS 1000D - Canon 24 mm STM - 5 s - f/4 - 400 ISO


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  • Les planètes du matin (suite...)Les nuages étant plus sympas, nous pouvons enfin admirer les trois planètes au lever, sans la Lune, hélas, qui est désormais nouvelle et donc parfaitement invisible à nos yeux...

    EOS 1000D - Canon 24 mm STM - 1/2 s - f/3.5 - 400 ISO

     

     


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  • Les planètes du matinAu petit matin, on retrouve un concentré de planètes basses sur l'horizon, juste avant le lever du soleil. Sur cette photo, prise deux heures avant, on reconnaît bien la Lune et sa lumière cendrée, puis, en haut à droite, un peu rouge et près des nébuleuses Trifides et de la Lagune, on retrouve Mars et sur l'axe Lune-Mars mais en bas à gauche, c'est Jupiter qui brille déjà fort, bien qu'elle vient à peine de se lever. Cet axe Lune - Mars - Jupiter aurait pu nous aider à trouver Saturne plus bas encore, si les nuages avaient eu la patience d'attendre une demie-heure. Ne manque que Vénus qui est du soir encore pour un moment, et Mercure, qui se lève après le soleil, mais qui en est très près.

    EOS 1000D - Pentax M - 50mm f/1.7 - 10 s - f/3.2 - 400 ISO


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  • Petite histoire du point astronomiqueÀ l'heure du GPS, où trouver sa position avec un smartphone avec une précision de 5 à 10 mètres n'étonne personne, il faut se souvenir, qu'il n'y a pas si longtemps que cela, le processus de calcul de sa position en mer était long et fastidieux et pourtant primordial pour ne pas venir s'échouer sur les rochers ou les hauts-fonds. Je vous propose de vous raconter cette histoire du point astronomique en mer en quelques articles publiés au fil de l'eau, si j'ose dire…

    Si pendant l'Antiquité les trirèmes grecques et romaines sillonnaient la Méditerranée, celles-ci n'osaient s'aventurer sur l'Océan Atlantique, réputé trop dangereux (et de toutes façons extérieur au centre d’intérêt du monde gréco-romain). La présence de nombreuses îles dans cette mer intérieure (Mare Nostrum) permettaient un cabotage qui n'exigeait pas un positionnement rigoureux.

    Les Vikings ont été les premiers à prendre la haute mer avec leurs drakkars et à découvrir l'Amérique cinq siècles avant Christophe Colomb. Pour s'orienter, ils utilisaient le soleil, et quand celui-ci était caché par les nuages, ils se servaient de la Pierre de Soleil qui indique d'où vient la lumière du soleil (grâce à la polarisation de la lumière à travers la structure cristallographique de cette pierre). Ce voyage en Amérique n'aura pas de suite, et il faudra attendre le XVè siècle pour que les caraques et les caravelles osent à nouveau sillonner l'Atlantique.

    (Ci-dessus : El Galéon, une réplique d'un Galion, un navire un peu postérieur à la Caraque dont il dérive. J'ai eu la chance de le photographier lors de la réunion de vieux gréements à Bordeaux en juin 2018)


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  • La pollution lumineuseUn petit arrêt sur la Garonne, sur un pont en amont d'Agen et l'on ne peut qu'être saisi, quand on pointe l'objectif vers la ville, de la lumière qu'elle dégage. Cela d'autant plus que la pose photographique dure. Cela gêne les observations astronomiques, et encore nous ne sommes ni à Bordeaux, ni à Toulouse…

    EOS 1000D - Tokina 11/16 mm à 16 mm - 30 s - f/2.8 - 400 ISO


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  • Éclipse pénombrale du 10 janvier 2020La Lune a rendez-vous avec la Terre dès le début de cette nouvelle année. Cette rencontre est plutôt un frôlement, car seule la pénombre du la Terre va un peu masquer la Pleine Lune. Cela se traduit par un léger obscurcissement de la Lune sur sa partie inférieure droite.

    Prochaine éclipse pénombrale le 5 juin prochain. En revanche la prochaine éclipse totale de Lune est prévue le 16 mai 2022…

     EOS 1000D - Canon 70/200 f/4 L à 180 mm - 1/250 s - f/5 - 100 ISO
     


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  • En attendant l'éclipseLa Lune presque pleine va bientôt se coucher avant le lever du jour, et elle prend une trajectoire très élevée (celle du soleil en été) et par la même éclaire très bien. Pour cette photo de cette maison en pleine reconstruction, il a tout de même fallu utiliser la lumière d'un portable pour éclairer la façade, car la Lune éclaire la façade opposée.

    Dans quelques heures la Lune arrivera à la pénombre de la Terre et nous offrira un léger obscurcissement de son disque, une éclipse pénombrale.

    EOS 1000D - Tokina 11/16 mm à 16 mm - 13 s - f/3.2 - 100 ISO
     


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