• Sur le contrefort des VosgesPetite virée en Lorraine, sur le promontoire déjà exploré cet été. Voici l'état du ciel vers l'est en direction du Massif du Donon, que l'on aperçoit à l'horizon. On reconnaît Orion, la constellation phare de l'hiver qui prend son envol, entre deux passages nuageux.

    (EOS 1000D - Tokina 11/16 mm à 16 mm - 30 s - f/2.8 - 800 ISO)

     

     

     

    Sur le contrefort des VosgesEn direction de l'ouest, ce sont les constellations d'automne qui se couchent, ainsi que la partie la plus brillante de la Voie Lactée (1), entre le Scorpion et le Sagittaire. On peut aussi admirer la vue sur le village Lorrain d'Hablainville.

    (EOS 1000D - Tokina 11/16 mm à 16 mm - 30 s - f/2.8 - 800 ISO)

    (1) J'ai d'ailleurs appris récemment que le scarabée bousier s'orientait grâce à la Voie Lactée. Étonnant, non ?


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  • Croissant sur la passerelleUn croissant, presque « barque » tant il est incliné par rapport à l'équateur terrestre, se lève au dessus d'un de mes points favoris de la ville d'Agen, la passerelle piétonne.  La Garonne qu'elle emjambe est longtemps restée à l'étiage, c'est à dire au débit le plus faible de l'année. Mais depuis quelques jours, elle remonte.

    EOS 1000D - Canon 24 mm STM - 30 s - f/5 - 100 ISO

    Note du 15 décembre 2019 : les pluies n'ayant pas cessées de tout novembre et aussi en décembre, la Garonne a fini par sortir de son lit, elle  a atteint 7m30 cet après-midi, comme on peut le voir sur mon Flickr. La passerelle est restée fermée pendant tout l'épisode de crue.


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  • Mercure passe devant le soleilÉvènement rare s'il en est, Mercure passe devant le Soleil et cela n'arrive que treize ou quatorze fois par siècle (la prochaine fois ce sera en 2032). Bien évidemment à cette époque de l'année, les nuages ont le dessus en Gascogne, c'est donc une photo du télescope national Galilée, le plus grand télescope d'Italie situé dans les Canaries, que je vous propose. Prise plutôt au début du phénomène, on voit un petit point noir, Mercure,
    « survolant » le disque solaire.

    Ces transits de Mercure devant le soleil ont permis de faire de grandes avancées en astronomie. Celui de 1631 a permis de valider les lois de Kepler, qui décrivent les orbites des planètes. Les observations des ces transits entre 1667 et 1881, ont permis de conforter la véracité de la relativité générale en 1915.

    À noter que les transits de Vénus (plus rares encore, le dernier a eu lieu en 2012 et le suivant sera en 2117) ont elles aussi apportés leur lot d'avancées scientifiques.


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  • Rapprochement entre la Lune et JupiterRetour le soir même dans la lumière visible, avec un rapprochement à peine autorisé par les nuages. La Lune et sa lumière cendrée se rapproche de Jupiter pour un ballet aussi beau qu'éphémère…

    EOS 1000D - Canon 70/200 f/4 L à 70 mm - 2 s - f/4 - 800 ISO


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  • Le radiotélescope de NançayLes informations qui nous viennent de l'Univers viennent principalement des ondes électromagnétiques et jusqu'à la fin du XIXè siècle, c'est la partie visible par notre « capteur » œil qui a été explorée. C'est Maxwell en 1865, prédit que la lumière est une onde électromagnétique avec des fréquences plus étendues que la lumière visible. Hertz, un physicien allemand montre en 1889 comment fabriquer des ondes électromagnétiques à la fréquence inférieure à la lumière visible, les ondes hertziennes ou ondes radios. Ces ondes sont produites, par tous les corps de l'univers, les galaxies, les étoiles, les pulsars, et peuvent être observés par des antennes radios très grandes : les radiotélescopes. Celui de Nançay, dans le Cher, est situé dans au cœur de la forêt solognote, et a été mis en service en 1965. Son principe est le même que celui d'un télescope optique : un premier miroir (que l'on voit au fond de la photo, flouté par le brouillard) renvoit les ondes électromagnétiques vers le miroir secondaire parabolique (au premier plan), qui lui même renvoit au collecteur (équivalent de l’oculaire du télescope traditionnel), le petit parallélépipède blanc entre les deux miroirs. Le signal est ensuite nettoyé des interférences pour avoir ensuite une « image » de l'univers dans les longueurs d'ondes de quelques centimètres soit des fréquences entre 1,0 et 3,5 GHz.

    Sur le site de l'observatoire, on trouve aussi un radiohéliographe (pour étudier la couronne solaire), des capteurs décamétriques pour étudier le Soleil et Io, un des satelittes de Jupiter et enfin une branche du LoFar, réseau de capteur pour longueur d'ondes encore plus grandes (entre 1 et 30 mètres) qui avec des stations disséminées dans toute l'Europe du Nord en fait le plus grand radiotélescope du monde.

    EOS 1000D - Tokina 11/16 mm à 11 mm - 1/250 s - f/7.1 - 100 ISO


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  • Le retour d'OrionDepuis quelques semaines, elle est réapparue dans le ciel du matin : la constellation d'Orion, personnage central d'une scène de chasse céleste, qui voit éternellement le chasseur Orion, armé de son arc et flanqué de ses deux chiens à gauche dans le ciel, poursuivre le Taureau.

    C'est l'un des astérisme (figure remarquable formée par des étoiles très brillantes) les plus spectaculaires du ciel nocturne, repéré par les plus anciennes civilisations, et des études montrent que l'idée de cette poursuite des Pléiades (de la constellation du Taureau) par un chasseur daterait du paléolithique.

     

    EOS 1000D - Tokina 11/16 mm à 11 mm - 30 s - f/2.8 - 800 ISO


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  • Un soir de croissant de Lune, près de se coucher, on peut faire le point sur tous les astres présents dans le ciel en ce début d'automne. À gauche de la Lune, l'astre brillant vers le milieu de la photo, c'est Jupiter qui a passé son opposition le 10 juin. Plus à gauche encore, entre les nuages, nous retrouvons la Voie Lactée dans la région du Sagittaire, où se trouve le centre de notre Galaxie.  Et un peu à gauche encore, Saturne, dont l'oppsition fut le 9 juillet dernier. Mars s'est couchée avant le Soleil et Vénus peu après. Il faudra attendre l'hiver prochain pour la voir reparaître dans le ciel du soir (élongation maximale le 24 mars, soit plus d'un an après la précédente).

    EOS 1000D - Tokina 11/16 mm à 11 mm - 30 s - f/2.8 - 800 ISO


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  • Un croissant du matinLa Lune en fin de mois lunaire permet de voir la lumière cendrée. C'est la partie que l'on voit au-dessus du croissant, très lumineux et qui le complète en une sorte de pleine Lune. Il 'agit en fait de la lumière de la Pleine Terre reflétée sur la partie à l'ombre de la Lune et renvoyée vers la Terre. Dès que  le soleil s'approche de son lever, cette lumière cendrée disparaît noyée dans la lumière ambiante et ne reste plus que croissant, qui finit lui-même absorbé par la lumière du jour.

    EOS 1000D - Canon 70/200 f/4 L à 135 mm - 4 s - f/4 - 1600 ISO (post-traitement du bruit par Darktable).


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  • Croissant de Lune au Pont-CanalAprès un long été bien ensoleillé et même très chaud, le temps change au commencement de l'automne, et le croissant de Lune (qui ressemble à un disque sur la photo à cause du temps d'exposition) a juste le temps de se montrer avant l'arrivée des nuages de la perturbation et de la pluie prévue à l'aube…

    EOS 1000D - Tokina 11/16 mm à 11 mm - 20 s - f/5 - 400 ISO


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  • Lever de soleilLa durée des journées décline fortement en cet approche de l'équinoxe d'automne. Le lever de soleil est donc plus tardif, une bonne occasion d'aller le photographier. Et, chance ce matin, ce lever est « en vase étrusque ». En effet, la réfraction des différentes couches atmosphériques (de températures différentes) déforment parfois fortement le disque soleil à son lever. Ce mirage (déjà photographié ici et ici…) affecte surtout le soleil et la Lune, mais un objet suffisamment large, comme une comète, peu subir ce genre de mirage…

    EOS 1000D - Canon 70/200 f/4 L à 200 mm - 1/400 s - f/8 - 100 ISO


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