Mercure depuis son élongation maximale revient vers l'horizon et donc va bientôt se noyer dans les feux de notre étoile. Mais la Lune s'approche, à temps, pour permettre le tirage d'un portrait qui va être présenté au concours de la photo du 1er automne à Pélissier. Alors, naturellement, le lac qui sert d'écrin et le lac de Pélissier dans la banlieue d'Agen.

EOS 1000D - Tamron 18/200 à 18 mm - 4 s - f/3.5 - 400 ISO

Avant l'arrivée de la Lune (aujourd'hui en quartier et plein sud) dans le champ de capture de l'APN, voici le trio déjà vu samedi dernier : Mercure, Vénus et Saturne. Mercure effectue déjà sa marche arrière vers le Soleil, puisqu'il y a a deux jours, le 4, la planète la plus proche de notre étoile a atteint son élongation maximale ouest. Au dessus de ce trio brille Spica, l'étoile la plus brillante de la Vierge, appelée ainsi (Spica=Épi), car lorsque le soleil s'approchait d'elle, elle annonçait les moissons. Depuis avec le phénomène de précession des équinoxes, cette particularité ne se vérifie plus (il y a un mois de décalage environ).

EOS 1000D - Tamron 18/200 à 18 mm - 4 s - f/3.5 - 400 ISO

Les fortes gelées de ce matin ne m'ont pas démotivé à immortaliser ce rare moment où trois planètes du système solaire se sont retrouvés dans le même coin de ciel, à l'est. La plus brillante, c'est l'étoile du Berger, Vénus, qui ne cesse de faire du surplace sur l'horizon depuis le début de l'automne. Au dessus à droite, c'est Saturne, la planète aux anneaux, qui ne sont révélés qu'avec une lunette astronomique ou un télescope. Et dans l'alignement des deux premières en bas à gauche, c'est Mercure, la planètes la plus proche du soleil, qui ne s'en éloigne jamais vraiment. C'est donc un privilège rare de la voir ce matin. Cet alignement ne sera visible que quelques jours, puisque Mercure sera à nouveau absorbé par les lueurs de l'aube d'ici une semaine.

EOS 1000D - Tamron 18/200 à 35 mm - 4 s - f/4 - 400 ISO

Autant le dire tout de suite, le rapprochement Lune-Jupiter vanté dans titre a eu lieu 36 heures avant la photo. Les nuages n'ayant pas desserré leur étau, ça a été vite plié et l'APN est resté dans son étui... Deux nuits plus tard, les stratocumulus se disloquent enfin, mais juste de quoi faire filtrer la Lune (ce qui permet d'allonger le temps de pause) et découvrir Jupiter bientôt à l'opposition (en bas à droite du cliché).

Cette image rappelle une que j'ai prise il y a un peu plus d'un an.

EOS 1000D - Tamron 18/200 à 31 mm - 3 s - f/4 - 400 ISO

L'automne avance, et les feuilles des tilleuls et des platanes de la place du Royal à Layrac (47), prennent une couleur morodrée avant de se retrouver sur le tapis à la prochaine gelée ou au prochain coup de vent. La Lune, de part son déplacement apparent dans le ciel de 15° par heure, égrenne le temps qui passe. Il en est de même de la cloche de la tour de l'ancienne église St-Sernin, de style toulousain, tour qui ferme l'esplanade, aux arbres centenaires.

EOS 1000D - Tamron 18/200 à 42.0 mm - 3 s - f/4 - 100 ISO

Après une tentative trop timide de ciel profond ce matin, je m'essaye à la photographie lunaire, avec le croissant du 3è jour qui se couche peu après le soleil, et qui, avant de s'endormir se pose sur un matelas d'aiguilles de pin parasol (qui ne prend pas deux s pour le coup...). Hier, le croissant était plus mince encore ! Quelle chance car la Lune du deuxième jour n'est pas toujours visible, mais hélas, pas d'APN à portée de main pour immortaliser cette renaissance.

EOS 1000D - Tamron 18/200 à 125.0 mm - 1/8 s - f/6.3 - 200 ISO

L'hiver approche et même si les jours de ciel dégagé se font plus rares, les beautées offertes par les constellations qui culminent à minuit pour le Nouvel An sont superbes. Grâce à la rotation de la Terre, on peut anticiper ce moment de toute beauté en se levant actuellement vers 6h, et en pointant sont regard vers le sud-ouest. On reconnaît très facilement la constellation d'Orion et ses trois étoiles rapprochées qui forment une ceinture sur laquelle pend une épée, épée dont l'un des joyaux est la nébuleuse d'Orion. Plus à droite, le Taureau (que chasse Orion) avec les amas ouverts des Hyades et des Pléiades. Ce matin, Jupiter croise dans le secteur, ainsi que la station spatiale internationale (ISS).

EOS 1000D - Tamron 18/200 à 18.0 mm - 10 s - f/3.5 - 200 ISO

Depuis décembre 1972, l'homme n'est plus retourné sur la Lune. Ils furent douze à avoir eu ce privilège et le permier d'entre eux, Neil Armonstrong, est mort le 25 août dernier. Les efforts des agences spatiales internationales auraient pu natuellement conduire l'homme à aller sur Mars (que la sonde automatique Curiosity est en train d'explorer)  mais finalement ce sont sur les stations spatiales que se sont réorientés les efforts financiers. La station spatiale internationale ou ISS est le dernier maillon d'une chaîne qui a commencé avec les  СалюT soviétiques et le skylab américain, dès 1971.

C'est à cette histoire de la conquête spatiale à laquelle je pense, quand je vois passer sur l'objectif de mon APN, l'ISS près de la Lune, alors que mon télescope a les yeux levés vers le ciel.

EOS 1000D - Tamron 18/200 à 22.0 mm - 4 s - f/3.5 - 100 ISO

L'église d'Amans, est une église datant du XI, XIIè siècle ruinée depuis le siècle dernier. De style principalement roman, elle possédait un clocher-mur caratéristique des églises de la région. Éventrée depuis, elle permet néanmoins d'être un écrin, de (presque) impossibles rencontres puisque l'on peut admirer tout autant les chapiteaux du choeur, que le rapprochement entre la Lune cendrée et l'étoile du Berger.

EOS 1000D - Tamron 18/200 à 22 mm - 2 sec - f/3,5- 200 ISO

Pour clore une soirée découverte astro que j'ai eu le plaisir de prodiguer à des amis, Jupiter puis la Lune se sont levés assez tard mais très attendus, il est vrai, car jusqu'à lors, à part Uranus (toujours difficile à localiser), nous n'avions pas vu une seule planètre de la soirée. À presqu'un an d'intervalle, nous retrouvons ce duo, très rouge, car très bas sur l'horizon lorsque le cliché à été pris. J'ai priviligé une pause courte, afin de voir les détails de la Lune gibbeuse, et Jupiter, conséquemment, perd de son éclat, mais c'est bien lui que l'on voit  en haut à gauche du cliché.

EOS 1000D - Tamron 18/200 à 200 mm - 1/5 sec - f/6,3- 100 ISO