• Garonne QuartierLuneDe fortes précipitations le week-end dernier, combinées à une fonte partielle de l'énorme manteau neigeux présent sur les Pyrénées (on n'avait jamais vu une telle épaisseur de neige sur le massif depuis 25 ans) fait gonfler à nouveau la Garonne. Et même si on n'est pas encore en vigilance crue, le débit du fleuve est impressionnant vu du pont de Pierre à Agen d'où est pris cette photo. On devine d'ailleurs le débit au reflet du quartier de Lune qui se mire en cette fin de nuit. Le batiment que l'on voit sur la rive droite (à gauche du cliché) est l'Hôtel St-Jacques, hôpital fondé en 1690, puis siège du Conseil Général du Lot-et-Garonne depuis 1991.

     

    EOS 1000D - Tokina 11/16 à 14 mm - 2 s - f/2.8 - 200 ISO


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  • PanstarrsMoirax-copie-1La comète C/2011 Panstarrs s'éloigne du Soleil et vu depuis la Terre, cela se traduit par un coucher de plus en plus tardif. Ainsi débarrassée des lueurs du crépuscule, on pourrait s'attendre à la voir mieux. Mais hélas, en s'éloignant du soleil, elle perd aussi de son éclat, et vouloir lui tirer le portrait devient de plus en plus délicat. Pour cette dernière tentative, avant qu'elle ne soit absorbée par le noir profond, j'ai voulu utiliser mon objectif le plus lumineux, le Tokina 11/16 et allonger le temps de pause au maximum. Hélas, la pollution lumineuse qui règne en cette direction nord à nord-ouest, quadrant où est placé Agen, provoque ce halo qui semble couronner l'ancien moulin de Moirax, d'où est pris le cliché.

    Les plus aguerris pour noter une seconde tache floue au dessus de la comète, il s'agit du noyau de la Galaxie d'Andromède, notre voisine, distante de deux millions d'année lumière...

     

    EOS 1000D - Tamron 18/200 à 16.0 mm - 20 s - f/2.8 - 400 ISO


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  • CirrusUnc.jpgLa météo continue d'être contariante, et empêche dans tous les cas l'observation de la comète Panstarrs qui, en s'éloignant du soleil, perd de son éclat. Difficilement détectable par l'oeil inexpérimenté, il va bientôt falloir s'armer d'un télescope pour l'entr'apercevoir.

    Heureusement, le soleil parvient à faire des apparitions en journée, et il a même le privilège de se faire accompagner par des nuages fins et léger. Ainsi le Cirrus Unicinus, avec sa forme caractéristique en virgule qui trahit un vent en altitude (vers 10 km) assez important.

     

    EOS 1000D - Tamron 18/200 à 28 mm - 1/125 sec - f/20 - 100 ISO


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  • TCUMars.jpgLa neige est à peine fondue, que le temps passe d'un régime hivernal à un régime d'averses caractéristique du mois de mars : on parle traditionnellement d'un temps à giboulées. Loin vers le nord, gonflent une série de cumulus en tour qui ne vont pas tarder à accoucher d'un orage. Bien à l'abri sur mon promontoire, j'immortalise ces énormes colonnes d'eau qui montent inexorablement malgré leur poids qui se chiffre en centaines de miliers de tonnes. Étonnant, non ?

     

    EOS 1000D - Tokina 11/16 à 16 mm - 1/125 s - f/9 - 100 ISO


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  • CometePins.jpgAvec cette première comète de l'année, le plus difficile, vu son éclat un peu limite, est de la répérer la première fois. Le 12 mars, elle était au plus près du croissant lunaire, qui constituait donc un indice précieux de localisation. Mais, de jour en jour, la Lune s'éloigne et ne peut plus servir de point de repère. Ma découverte de l'astre chevelu s'est donc faite hier aux jumelles et à la boussole, avec calcul de l'azimuth du coucher... Et depuis que le repérage est fait, sa redécouverte chaque soir est plus simple, avec un léger balayage de jumelles autour du dernier point enregistré la veille.

    La voici donc au dessus d'une pinède une heure après le coucher du soleil et une demie-heure avant son propre coucher. Le temps de pause assez long révèle sa chevelure, mais provoque aussi un léger filé.

     

    EOS 1000D - Tamron 18/200 à 80 mm - 13 s - f/5,7 - 400 ISO


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  • CometePanstarrsMoirax-copie-1Voilà plus d'une semaine que je la pistais, mais à la faveur de son éloignement progressif du soleil, la comète C2011/L4 Panstarrs se couche de plus en plus tard et parvient donc à se distinguer des lueurs crépusculaires. Ceci dit, elle n'est pas aussi brillante que prévue, et la repérer l'oeil nu demande une certaine concentration et des cartes précises. Aux jumelles, c'est déjà plus simple, et à l'APN longue pose, elle apparait nettement.

    J'ai tenté de la zommer un maximum avec mon Tamron 18/200, mais avec le manque de luminosité de cet objetif, j'ai finalement retenu la photo prise à l'UGA avec une focale de 16 mm sur mon promontoire dédié à l'ouest. Les lumières sont celles de l'abbatiale de Moirax (XIè siècle) et la comète se trouve sur sa gauche un peu au dessus de l'horizon. On reconnaît son panache blanc. Le quartier de Lune, quasi à la verticale, éclaire comme une bougie, les champs encore recouverts de neige pas plus tard que la semaine dernière...

     

    EOS 1000D - Tokina 11/16 à 16 mm - 15 s - f/2.8 - 400 ISO


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  • NeigeMars2013.jpgDepuis plusieurs jours, les astronomes amateurs sont en effervescence, car la première des deux comètes qui vont nous visiter cette année, C/2011 L4 PANSTARRS, est passée au dessus du plan de l'équateur terrestre. Cela rend donc visible des observateurs situés à l'hémisphère nord. Depuis samedi dernier, je me rend sur un promontoire dégagé vers l'ouest, et tente de la trouver. Samedi, elle était trop basse et noyée dans les rayons du soleil, dimanche et lundi le ciel était couvert, alors qu'hier, mardi, les nuages étaient juste là où fallait pas, pourtant la rencontre avec un mince croissant de Lune promettait d'être spectaculaire !

    Et puis aujourd'hui, pas mieux, la neige a laissé une couche de 8 cm cette nuit, transformant mon point d'observation en paysage scandinave, mais consolant ainsi ma frustration.

    EOS 1000D - Tokina 11/16 à 16 mm - 1/200 s - f/11 - 100 ISO

    AbricotierNeige.jpg

     

    Dans l'après-midi, la neige se met à fondre paresseusement... L'abricotier, qui lui, a lu le calendrier, se croyait presque au printemps...

     

    EOS 1000D - Tamron 18/200 à 50 mm - 1/400 s - f/5.6 - 100 ISO

     

     

     

     

     

    NeigeOrion.jpg

    Les nuages vont desserer un peu leur étau en soirée, mais pas assez pour voir la comète (à, quelques minutes près, d'ailleurs, c'est rageant !). Le cliché suivant pris à l'ultra-grand angle (UGA) vous permet d'apprécier la couche nuageuse à l'heure du coucher de la comète.

     

    EOS 1000D - Tokina 11/16 à 11 mm - 25 s - f/2,8 - 400 ISO


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  • MerNuagesMoirax.jpgLa Lune décroit et se rapproche de la comète Panstarrs qui devrait être visible bientôt. Dans un ciel où le soleil va poindre d'un instant à l'autre, elle surplombe l'étroite vallée de la Jorle, emprisonnée dans une gangue de brouillard dense. La fumée qui sort de la petite maison en contre-bas nous rappelle que même si le printemps semble vouloir arriver, il faut craindre encore les frimas du matin...

     

    EOS 1000D - Tamron 18/200 à 22 mm - 1/200 s - f/3,5 - 100 ISO


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  • LuneGibbeuseGivre.jpgL'hiver n'a pas encore dit son dernier mot, et se permet même de mordre profondément, avec de la neige, puis du brouillard givrant, et enfin de fortes gelées ce matin. La Lune gibbeuse décroissante (elle était pleine, il y a deux jours, voir à ce propos le superbe cliché qu'en a pris Jean-Baptiste Feldmann) ne va pas tarder à se coucher derrière le champ de sapins, alors qu'au premier plan, on devine l'herbe dans sa gangue de glace qui ne fondra qu'en cours de matinée...

     

    EOS 1000D - Tamron 18/200 à 47 mm - 1/100 s - f/4.5 - 100 ISO


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  • MidiBigorre.jpgUn sommet qui me fascine, ce Pic du Midi de Bigorre. Est-ce parce qu'il abrite un observatoire astronomique et pendant longtemps un observatoire météorologique ? Est-ce par sa position privilégiée au coeur des Hautes-Pyrénées que je fréquente avec plaisir ? Est-ce par son antenne TDF qui envoie des ondes jusqu'à mon poste de télévision, le rendant visible, même s'il est invisible à mes yeux ? Ce matin, en tous cas, c'est le soleil qui le révèle. Un Alpenglühen, littéralement, une lueur des Alpes, produite par le soleil sur la neige, soleil déjà levé à 2800 mètres d'altitude mais pas encore à Bagnères-de-Bigorre (550 mètres d'altitude). Le contraste de lumière est saisissant, mais éphémère...

     

    Lumix DMC-S1 à 20 mm (équivalent 180 mm sur mon EOS 1000D) - 1/60 s - f/6.5 - 200 ISO


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