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Le problème de la Longitude
On ne peut pas quitter l'observatoire de Greenwich sans s'arrêter devant les horloges de Harrisson.
Les bateaux pour connaître leur position ont besoin de la latitude (assez facile à trouver – tout du moins dans l'hémisphère nord – avec l'Étoile Polaire) et de la longitude. Ce problème de la longitude était en fait celui du temps. Connaissant l'heure du passage au méridien d'un astre vu depuis le bateau et l'heure de passage au méridien du point de départ, on peut par différence de temps calculer une distance (une différence de quatre minutes correspond à un degré d'écart soit 60 miles nautiques). Le problème c'est de pouvoir conserver le temps du point de départ (de Greenwich en l’occurrence). C'est Harrisson passa sa vie à mettre au point une série d'horloges assez précises et pas influencées par les mouvements du bateaux. Voici la première, H1. C'est la quatrième H4, qui s'avèrera la bonne et permettra à son inventeur d'empocher une coquette somme, quelques mois avant sa mort. Cela a permis surtout à l'horlogerie de faire des progrès spectaculaires : les chronomètre de marine ont été des aides précieuses au positionnement en mer, avec le sextant, avant que GPS ne bouleverse la manière de se repérer. (voir aussi l'article sur l'observatoire de Besançon qui s'occupe de chronométrie pour la France)
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