• CometePanstarrsMoirax-copie-1Voilà plus d'une semaine que je la pistais, mais à la faveur de son éloignement progressif du soleil, la comète C2011/L4 Panstarrs se couche de plus en plus tard et parvient donc à se distinguer des lueurs crépusculaires. Ceci dit, elle n'est pas aussi brillante que prévue, et la repérer l'oeil nu demande une certaine concentration et des cartes précises. Aux jumelles, c'est déjà plus simple, et à l'APN longue pose, elle apparait nettement.

    J'ai tenté de la zommer un maximum avec mon Tamron 18/200, mais avec le manque de luminosité de cet objetif, j'ai finalement retenu la photo prise à l'UGA avec une focale de 16 mm sur mon promontoire dédié à l'ouest. Les lumières sont celles de l'abbatiale de Moirax (XIè siècle) et la comète se trouve sur sa gauche un peu au dessus de l'horizon. On reconnaît son panache blanc. Le quartier de Lune, quasi à la verticale, éclaire comme une bougie, les champs encore recouverts de neige pas plus tard que la semaine dernière...

     

    EOS 1000D - Tokina 11/16 à 16 mm - 15 s - f/2.8 - 400 ISO


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  • GrandAngleCielHiver2.jpgLe temps n'est pas franchement propice aux observations astronomiques depuis quelques jours. Le ciel est généralement couvert, et quand il ne l'est pas les températures n'incitent pas à rester dehors.

    C'est un tort ! Car les constellation d'hiver sont de toutes beautés : on les avait déjà aperçues un matin de novembre. Les voici à nouveau, plus détaillées encore, avec le Taureau, et ses deux amas ouverts : les Pléiades et les Hyades, Jupiter qui trône entre les deux, Orion, et sa nébuleuse que l'on devine sur le cliché et Sirius, en bas, qui vient juste de se lever. Les nuages qui traversent le cliché ne vont pas tarder à tout recouvrir, le télescope va rester dans le salon, une soirée de plus...

     

    EOS 1000D - Tamron 18/200 à 18 mm - 15 s - f/4 - 1600 ISO


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  • OrionISSL'hiver approche et même si les jours de ciel dégagé se font plus rares, les beautées offertes par les constellations qui culminent à minuit pour le Nouvel An sont superbes. Grâce à la rotation de la Terre, on peut anticiper ce moment de toute beauté en se levant actuellement vers 6h, et en pointant sont regard vers le sud-ouest. On reconnaît très facilement la constellation d'Orion et ses trois étoiles rapprochées qui forment une ceinture sur laquelle pend une épée, épée dont l'un des joyaux est la nébuleuse d'Orion. Plus à droite, le Taureau (que chasse Orion) avec les amas ouverts des Hyades et des Pléiades. Ce matin, Jupiter croise dans le secteur, ainsi que la station spatiale internationale (ISS).

     

    EOS 1000D - Tamron 18/200 à 18.0 mm - 10 s - f/3.5 - 200 ISO


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  • VenusRegulusISS.jpgDepuis leur retour dans le ciel du matin, Vénus et Jupiter ne cessent de s'éloigner l'un de l'autre. Si la planète jovienne continue de grimper sur l'écliptique tout en restant dans le Taureau, Vénus (l'objet céleste le plus brillant sur ce cliché) fait, apparement, du surplace, car elle est toujours aussi basse dans l'horizon du matin. Début de l'automne, l'horizon Est est occupé par le Lion, dont l'étoile la plus brillante est Régulus. Depuis quelques jours déjà, cette dernière (en dessous et à gauche de Vénus, sur la photo) se rapproche de l'étoile du Berger, et c'est demain, qu'un dizième de degrés d'arc seulement les séparera avant qu'ils ne s'éloignent à nouveau. Pour fixer les idées, le diamètre de la Pleine Lune c'est 0,5° d'arc, c'est dire comme elles seront proches.

    Et si j'ai choisi d'anticiper, c'est que la station spatiale internationale croisait aussi dans le coin, quoi de mieux pour saluer ce rapprochement qui ne se reproduira que dans huit ans ?

     

    EOS 1000D - Tamron 18/200 à 38 mm - 10 sec - f/4 - 200 ISO


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  • Lodonnec.jpgJe ne ferai pas de pub pour ce fabuleux coin de Bretagne, car les habitants m'ont dit de ne pas trop ébruiter les qualités touristiques de la région, tant ils préfèrent garder une dimension "humaine" à leur terroir. Je ne résiste cependant pas à publier une photo de la plage de Lodonnec, au sud du port de pêche de Loctudy, la nuit, alors que la foule des bronzants et autres constructeurs de chateaux de sable sont partis... Un croissant de Lune observe, impuissant, à la destruction de ces forteresses éphémères par la marée montante qu'il a lui-même provoquée...

     

    EOS 1000D - Tamron 18/200 à 42 mm - 1 sec - f/4 - 100 ISO

     

    ISSLodonnec.jpgEt puis au retour de la plage, un point très lumineux traverse le ciel d'ouest en est à grande vitesse, c'est la station station spatiale internationale qui s'invite, impromptue, à cette soirée. Le temps de ressortir le matériel et de prendre la photo, elle disparaît derrière l'arbre, puis l'horizon...

     

    EOS 1000D - Tamron 18/200 à 18 mm - 10 sec - f/3,5 - 100 ISO


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  • FiléSteMèreMiniLe filé d'étoiles... Voilà bien longtemps que je ne m'étais pas essayé à cet exercice ! Vite fait, sur le bord de la route, avec en ligne de mire les tours de Ste-Mère (Gers). L'église du village (à droite sur le cliché) a réutilisé une des tours de fortification pour y mettre son clocher. Les deux autres restantes (à gauche) forment le château qui fut la résidence des évêques de Lectoure (toute proche, et propice, elle aussi, aux clichés de nuit...).

    Et au dessus tournent les étoiles dont celles de la Grande Ourse, dont on reconnaît la forme en casserole caractéristique.

     

    EOS 1000D - Tamron 18/200 à 18 mm - composition avec StarMax de 20 clichés à 30 sec de pause (soit 10 minutes) et 100 ISO.


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  • Messier-copie-1.jpgDe passage au pied des Vosges, j'ai pris un peu de temps pour photographier à Badonviller (au fin fond de la Meurthe & Moselle) la maison natale de Charles Messier qui a laissé un catalogue bien connu de tout astronome amateur. Grand chercheur de comètes, il a recencé une centaine d'objets diffus qui aurait pu être confondus avec les comètes. Ce catalogue a été publié en 1784. Avec les progrès de la théorie, et des instruments d'observation astronomique, il apparaîtra que ces objets sont des merveilles du ciel profond aussi divers que des galaxies (40), des amas globulaires (29), des amas ouverts (28) ou des nébuleuses proprement dites (5) voire des nébuleuses planétaires (4). On peut citer les plus connus comme M31- la galaxie d'Andromède (notre voisine), M57 - la nébuleuse de la Lyre, M45 - les Pléiades, M42 - la grande nébuleuse d'Orion, M1 - la nébuleuse du Crabe.

    La pupart de ces découvertes ont été faites depuis son hotêl particulier parisien de Cluny (qui abrite désormais le musée du Moyen-Âge). Quand on voit la pollution lumineuse sur Paris et l'ïle de France, qui ne permet que de voir les planètes les plus brillantes, ça laisse incrédule...


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  • Jupiter-Pleiades-Venus.jpgLa Lune s'est éloignée depuis le 26 mars, au point qu'elle ne rentre plus dans le champ de l'appareil photo. En revanche, Vénus s'approche de l'amas ouvert des Pléiades. Elle passera même devant, après-demain. Jupiter, en revanche, se couche de plus en plus tôt, au point qu'on ne la verra bientôt plus, disparaissant dans les lueurs du crépuscule.

    L'écrin utilisé est l'église de Marmont-Pachas (47).


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  • Filé4Oct2011On complique la mise en scène avec un filé sans Lune, et la station spatiale internationale (ISS) représentée par les deux traits en bas qui ne suivent pas le mouvement rotatoire imposé aux autres astres. Vous remarquerez qu'il y a du trafic dans le ciel ce jour-là avec trois satelites qui viennent nous saluer.


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  • 2011-09-21 File1Sous le même thème que le filé publié la semaine dernière, j'en retente un second, sans Lune et avec un temps de cumul un peu plus long. Et toujours armé de mon Powershot A590/IS vissé sur le fût du télescope...


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