• PhareCoubre-copie-1.jpgLe phare de la Coubre est l'un des plus grand de France. Posé non loin de Royan, il éclaire la côte Atlantique, d'un double éclat blanc séparé de 10 secondes. Ce phare est, hélas, menacé par la rectification du trait de côte. Construit à 1800 mètres du rivage, il y a 110 ans, il est désormais distant d'à peine 100 mètres. Et les tempêtes de l'hiver dernier n'ont rien arrangé. Ainsi, avant qu'il ne tombe dans l'Océan, dans 5 ans, 10 ans, 25 ans, on ne sait pas, il faut immortaliser sa présence, surtout qu'il ne sera probablement pas reconstruit, les systèmes GPS emabrqués ayant remplacé les moyens de naviguation traditionnels.  D'où ce cliché , qui fait écho à "la voie lactée et le moulin" pris en juin.

    EOS 1000D - Tamron 18/200 à 11.0 mm - 45 s - f/2.8 - 1600 ISO


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  • VoieLacteeMoulinCuq.jpgVers le sud du moulin de Cuq, ce sont justes de petits villages gersois qui parsèment les collines alentours. Et à cette heure tardive de la nuit, autour du solstice d'été, les constellations zodicales du Scoprion et du Sagitaire sont dans l'axe du midi à peine au dessus de l'horizon. Et comme le centre de notre Galaxie se situe quelque part entre ces deux constellations, cela garantit un spectacle saisissant : la plus belle partie de la Voie Lactée, avant que les lueurs de l'aube ne commencent à poindre. Le satellite déjà éclairé par le soleil et qui semble vouloir tomber sur le moulin, veut nous prévenir du changement de lumière proche...

     EOS 1000D - Tokina 11/16 à 11 mm - 30 s - f/2.8 - 1600 ISO


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  • Irridium8.jpgIrridium est le nom d'un système spatial consitué de 66 satellites artificiels qui tournent en orbite basse (autour de 800 km ce qui est quand même deux fois plus haut que l'ISS) et qui permettent d'assurer en tous points de la Terre une communication téléphonique. C'est donc un système plus "couvrant" que le système GSM de nos téléphones portables classiques. Chacun de ces satellites possède trois antennes d'émission d'un peu moins de 2m² mais recouvertes d'un matériau très réfléchissant. Quand le satellite est bien orienté entre la le Soleil et la Terre, la lumière du Soleil (pas encore levé pour un observateur terrestre) se réfélchit dans les panneaux et est dirigé vers l'observateur. Il se produit un flash qui peut être jusqu'à 30 fois plus luminueux que Vénus. C'est le flash d'Irridium 8 que j'ai tenté de capter ce matin à l'horizon ouest, entre Arcturus et Mars qui ne va pas tarder à se coucher. Les lumières diffuses à l'horizon sont consécutifs à la pollution lumineuse d'Agen (à droite), de Moirax (au centre) et de Laplume (à gauche).

    EOS 1000D - Tokina 11/16 à 11 mm - 30 s - f/5.6 - 800 ISO


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  • VenusISSPinParasol.jpgVénus reste la star du crépuscule, mais Jupiter qui se lève de plus en tôt, va bientôt lui ravir la vedette. Protégée par la toile d'un pin parasol, elle ne peut pas voir la station spatiale internationale qui croise au dessus d'elle. Avec la perspective, toutes les histoires sont possibles...

     

    EOS 1000D - Tokina 11/16 à 16 mm - 13 s - f/5,7 - 800 ISO


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  • Fontarrabie.jpgDe l'autre côté d'Hendaye, sur l'autre rive de la Bidassoa qui marque la frontière, se trouve la ville basque de Fontarrabie, que l'on peut joindre grâce à un petit traversier. Hélas, celui-cl finit son service de bonne heure, j'ai du donc prendre la voiture pour rejoindre le phare de Higuer qui signale le cap du même nom, extrêmité orientale de la Mer des Cantabriques, et occidentale des Pyrénées.

    L'ISS phare dans la nuit, n'aura que quelques secondes pour observer ce spectacle d'en haut.

     

    EOS 1000D - Tamron 18/200 à 18 mm - 6 s - f/3.5 - 800 ISO


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  • ColIbardin.jpgLe col d'Ibardin est un col frontière entre la France (province basque du Labourd) et l'Espagne (Navarre) au coeur du Pays Basque et situé à 317 m au dessus du niveau de l'Océan pourtant très proche. C'est un promontoire exceptionnel sur la côte de l'Iparralde s'étendant de Biarritz-Bayonne à Hendaye. Une pose longue révèle la concentration de population dans cette bande de terre sublime, et qui génère pour nous, astronomes, une pollution lumineuse qu'il conviendra de combattre en s'enfonçant vers l'est du massif Pyrénéen.

     

    Tamron 18/200 à 18 mm - 30 s - f/4 - 400 ISO


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  • Incendie.jpgLe feu des étoiles léché par les flammes de la Terre. Cet incendie a été délibérement allumé par les agriculteurs qui brûlent les restes inutiles de la moisson du maïs.

     

    Tamron 18/200 à 18.0 mm - 15 s - f/4,6 - 800 ISO


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  • VoieLacteeMai.jpgLa voie lactée, c'est cette trainée blanchâtre qui traverse le ciel de part en part la nuit, quand la pollution lumineuse des villages, des villes et des sites industriels est réduite.

    La voie lactée c'est en fait notre propre galaxie. Le système solaire, situé à sa périphérie est un point d'observation idéal de la spirale galactique, vue sur son plan. Pour voir ce à quoi ressemble cette spirale de dessus, il faut tourner le télescope vers sa soeur, la Galaxie d'Andromède.

    La voie lactée est particulièrement visible à la fin de l'été vers minuit, donc à la fin du printemps avant le lever du soleil. J'ai tenté de la fixer ce matin sur la surface sensible du réflex, mais avec mon pied fixe et mon Tokina 11/16, les temps de pause supérieurs à 30 secondes font filer les étoiles. Et, hélas, ce temps de pause est encore limite pour bien révéler notre galaxie.J'ai donc forcé la pause à 1 minutes, mais le filé est présent...

    J'essaierai bientôt une autre méthode.

     

    EOS 1000D - Tokina 11/16 à 11 mm - 60 s - f/2.8 - 800 ISO


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  • PanstarrsMoirax-copie-1La comète C/2011 Panstarrs s'éloigne du Soleil et vu depuis la Terre, cela se traduit par un coucher de plus en plus tardif. Ainsi débarrassée des lueurs du crépuscule, on pourrait s'attendre à la voir mieux. Mais hélas, en s'éloignant du soleil, elle perd aussi de son éclat, et vouloir lui tirer le portrait devient de plus en plus délicat. Pour cette dernière tentative, avant qu'elle ne soit absorbée par le noir profond, j'ai voulu utiliser mon objectif le plus lumineux, le Tokina 11/16 et allonger le temps de pause au maximum. Hélas, la pollution lumineuse qui règne en cette direction nord à nord-ouest, quadrant où est placé Agen, provoque ce halo qui semble couronner l'ancien moulin de Moirax, d'où est pris le cliché.

    Les plus aguerris pour noter une seconde tache floue au dessus de la comète, il s'agit du noyau de la Galaxie d'Andromède, notre voisine, distante de deux millions d'année lumière...

     

    EOS 1000D - Tamron 18/200 à 16.0 mm - 20 s - f/2.8 - 400 ISO


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  • CometePins.jpgAvec cette première comète de l'année, le plus difficile, vu son éclat un peu limite, est de la répérer la première fois. Le 12 mars, elle était au plus près du croissant lunaire, qui constituait donc un indice précieux de localisation. Mais, de jour en jour, la Lune s'éloigne et ne peut plus servir de point de repère. Ma découverte de l'astre chevelu s'est donc faite hier aux jumelles et à la boussole, avec calcul de l'azimuth du coucher... Et depuis que le repérage est fait, sa redécouverte chaque soir est plus simple, avec un léger balayage de jumelles autour du dernier point enregistré la veille.

    La voici donc au dessus d'une pinède une heure après le coucher du soleil et une demie-heure avant son propre coucher. Le temps de pause assez long révèle sa chevelure, mais provoque aussi un léger filé.

     

    EOS 1000D - Tamron 18/200 à 80 mm - 13 s - f/5,7 - 400 ISO


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