Officiellement attendu pour le 18, je n'ai pris le temps de photographier ce rapprochement planétaire que ce soir. On devine bien à ras de l'horizon une étoile brillante, l'étoile du Berger, qui n'est pas une étoile, mais notre planètre voisine. Et un peu au dessus à droite, plus pâle, Saturne, la planète aux anneaux, qui ne les révèle que si l'on pointe un télescope vers elle.

Et à leurs pieds coule Garonne...

EOS 1000D - Tamron 18/200 à 18.0 mm - 10 s - f/7.1 - 400 ISO

Un vrai temps d'automne pour fêter son premier jour, avec des brouillards qui se forment  à l'aube. Je continue donc mes expériences de filtre naturel, et me redirige vers le moulin de Cuq. Depuis ce printemps, les champs ont été moissonnées, il trône donc seul au milieu des chaumes.

EOS 1000D - Tamron 18/200 à 38.0 mm - 1/2 s - f/8 - 100 ISO

Trente heures après la Pleine Lune, celle-ci brille encore fort dans le ciel, tel un phare au milieu d'un océan d'étoiles. Ces dernières, pâlissent en sa présence, et il devient difficile de détecter la Voie Lactée, quand on est en présence d'un tel éclairage. Pour la fabrication des photos, le même problème se pose, faire apparaître les détails du dessin lunaire ou insister sur la présence d'objets terrrestres dans le cadrage est souvent affaire de compromis. Comme cette photo prise ce printemps, où la tour de ce moulin a été volontairement sous-exposée afin de ne pas faire apparaître la Lune comme un disque unformément blanc.

Sauf qu'en ce dernier jour avant l'automne astronomique, les brouillards sont de retour, parfois denses, ils servent de filtre naturel, et permettent ainsi d'avoir paysage et détails lunaire, comme on a fromage et dessert. Mais à peine plus dense, ou à peine plus tard, on ne voit plus rien...

EOS 1000D - Tamron 18/200 à 84 mm - 15 s - f/9 - 100 ISO

Lorsqu'on lève les yeux vers le ciel, le soir (et le matin), on est surpris par la quantité d'avions qui transitent dans le ciel. Sillonnant soit l'Europe, soit le Monde, ils laissent une trainée de condensation, qui, éclairée par le soleil crépusculaire, est visible de loin, jusqu'à 70 kms à la ronde, quand les conditions de transparence de l'atmosphère sont là.

On peut même simuler des rapprochements improbables, comme cet Airbus A320 qui ramène les touristes d'Ibiza vers l'Angleterre (merci flightradar ! ) et qui semblent pourtant revenir de la Lune...

EOS 1000D - Tamron 18/200 à 150 mm - 1/80 s - f/6.3 - 200 ISO

La nouvelle Lune est passée, le croissant apparaît donc à l'ouest et devient très lumineux une demie-heure après le coucher du soleil. Aujourd'hui la présence de l'Étoile du Berger alias Vénus, lui vole un peu la vedette. Mais alors qu'elles rivalisaient d'éclat, le retour rapide des nuages cachera les deux belles peu de temps après. Ils marquent la fin d'une longue période de beau temps et les premiers frimas de l'automne...

EOS 1000D - Tamron 18/200 à 200 mm - 1/2 s - f/9 - 800 ISO.

Le croissant, plus mince encore qu'hier, est à 31 heures de la Nouvelle Lune, un nouveau record pour moi, après la Lune à 60h prise début juin. Mais les conditions de prise sont difficiles, car à peine levée, la lumière de l'aube fait disparaître le croissant, qui reste visible vingt minutes au plus.

EOS 1000D - Tamron 18/200 à 200.0 mm - 2 s - f/6.3 - 400 ISO

Pris au détour d'un chemin, un lever de dernier croissant au dessus d'un pigeonnier à Boé près de la Garonne, qui après les grandes crues de ce printemps, est bien basse désormais...

On devine encore un peu la lumière cendrée, avant que les lueurs du jour ne viennent la noyer.

EOS 1000D - Tamron 18/200 à 200 mm - 2 sec - f/6,4 - 400 ISO.

Joyeux anniversaire à ce blog qui a deux ans !